Et si vos recrutements échouaient… à cause de vos modèles mentaux ?
Chaque année, les entreprises investissent des sommes importantes pour attirer les meilleurs talents. Pourtant, malgré les process bien rodés, les outils de sourcing dernier cri et les entretiens structurés, de nombreux recrutements échouent.
Pas à cause d’un manque de compétence.
Mais parce que le nouvel arrivant ne trouve pas sa place.
💡 Et si ce n’était pas une question de profil, mais de modèles mentaux ?
Recruter, c’est faire entrer un monde dans un autre
Lorsqu’un collaborateur rejoint une entreprise, ce n’est jamais neutre.
Il apporte avec lui son expérience… mais aussi ses schémas de pensée, ses réflexes, ses croyances, sa manière d’interpréter le monde du travail.
C’est ce qu’on appelle un modèle mental.
Ce modèle agit comme une grille de lecture invisible : il influence comment la personne comprend les situations, prend des décisions, communique, ou se motive.
De son côté, l’entreprise fonctionne aussi selon ses propres modèles mentaux collectifs :
Ce qui est valorisé (la rapidité ? la prudence ? la transversalité ?)
Ce qui est évité (le conflit ? le flou ? l’émotionnel ?)
Ce qui est implicite (les horaires, le rôle du manager, le droit à l’erreur…)
👉 Le recrutement, c’est donc une rencontre entre deux mondes mentaux.
Et si ces mondes ne se comprennent pas, la relation ne dure pas.
Ce qui coince souvent : un mauvais ajustement des représentations
Un bon recrutement ne dépend pas que de la fiche de poste ou du feeling.
Il repose sur un ajustement fin entre deux systèmes mentaux.
Voici trois pièges fréquents :
1. Le mirage du "bon profil"
Parfois, le recrutement est trop centré sur l’adéquation CV / compétences techniques / “fit culturel”.
Mais ce “fit”, s’il n’est pas explicité, devient une reproduction de schémas existants.
👉 Résultat : on recrute quelqu’un “qui nous ressemble”… et on passe à côté d’une vraie richesse de pensée.
2. Le choc de culture invisible
Certains collaborateurs échouent non pas parce qu’ils ne sont pas compétents, mais parce que le bocal collectif de l’entreprise leur est opaque.
Par exemple :
Dans une entreprise où “il faut toujours aller vite”, un collaborateur qui a besoin de réfléchir en profondeur se sent inefficace.
Dans une entreprise où l’oral est roi, une personne qui préfère l’écrit se sent en décalage, voire jugée.
Ces différences ne sont ni des défauts, ni des qualités, mais des tensions de modèles mentaux non reconnus.
3. L’illusion d’un bon onboarding
Beaucoup d’entreprises pensent qu’un bon parcours d’intégration suffit à “aligner” les nouveaux arrivants.
Mais si le bocal culturel est trop normatif, l’onboarding peut devenir un processus de lissage, où les singularités se taisent… ou partent.
Ce que permet l’approche Modèle Mental dans le recrutement
Chez Solaire, nous croyons qu’un bon recrutement passe d’abord par une conscience accrue des modèles mentaux en jeu, des deux côtés.
Voici ce que cela change concrètement :
1. Expliciter votre modèle mental collectif
Avant même de recruter, demandez-vous :
Quels comportements sont (réellement) valorisés dans notre culture ?
Quelles croyances structurent nos manières de travailler ensemble ?
Quelles postures sont inconfortables (même si on ne l’avoue pas) ?
🔍 Ce travail permet d’être plus clair avec les candidats sur ce qui les attend — et d’attirer ceux qui y trouvent du sens.
2. S’ouvrir à des schémas de pensée différents
La diversité ne se joue pas qu’en termes de diplôme ou d’origine.
Elle se joue aussi dans la manière de voir et de penser le monde.
👉 Intégrer un nouveau collaborateur, c’est faire entrer une nouvelle manière d’aborder les problèmes, de gérer les tensions, d’agir dans le réel.
Cela demande :
Du dialogue
Des repères explicites
Un espace pour l’exploration mutuelle
3. Accompagner l’ajustement dans la durée
Un recrutement ne s’arrête pas à la signature.
Il se joue dans les 3 à 6 premiers mois, quand les modèles mentaux commencent à frotter ou à s’aligner.
Notre recommandation :
Prévoir des temps de feedback croisé
Donner un cadre clair… sans imposer une seule manière de faire
Ouvrir l’espace à une co-construction culturelle : intégrer un talent, c’est aussi le laisser transformer l’équipe
En résumé
👉 Ce n’est pas le profil qui est “mauvais”.
👉 Ce n’est pas le manager qui “n’intègre pas bien”.
👉 Ce sont souvent des modèles mentaux qui s’ignorent.
Et lorsqu’on apprend à les rendre visibles, à les nommer, à les ajuster, alors le recrutement devient une véritable rencontre, fertile, vivante, et durable.
Vous voulez aller plus loin ?
Chez Solaire, nous vous aidons à intégrer l’approche Modèle Mental dans :
Votre culture managériale
Vos recrutements
Vos parcours d’intégration
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